Les Perspectives économiques de l’OCDE, publication semestrielle, présentent une analyse des grandes tendances économiques qui marqueront les deux années à venir. Les Perspectives économiques proposent un ensemble cohérent de projections concernant la production, l’emploi, les prix et balances des opérations courantes et budgétaires. Tous les pays membres de l’OCDE sont examinés ainsi que certains pays non membres. Cette édition comporte une évaluation générale, des chapitres résumant les tendances économiques et fournissant des projections par pays, un chapitre spécial sur les perspectives de croissance et impératifs budgétaires à long terme, et enfin, une annexe statistique.
La croissance économique devrait se redresser en 2014et 2015, avec l’essor des marchés d’exportation et le ralentissement de l’assainissement budgétaire. Pour la première fois depuis cinq ans, la consommation privée apportera une contribution positive à la croissance du PIB, grâce au raffermissement du marché du travail et à la progression accrue des salaires réels. L’investissement augmentera graduellement, porté par un climat plus favorable dans la zone euro, et contribuera à développer la base manufacturière orientée vers l’exportation. L’achèvement du réseau autoroutier élargira l’assise régionale des activités d’exportation.
New Feature: Use your document to discover related articles and books
Upload your research outline and use semantic AI in the new Research Assistant to analyse it for key concepts and discover relevant OECD publications
En 2014-2015, la reprise devrait se raffermir. L’investissement est reparti à la hausse, y compris dans l’immobilier résidentiel, et devrait enregistrer une solide croissance, quoiqu’à partir d’un faible niveau. Les exportations devraient se redresser, grâce à une expansion plus dynamique des partenaires commerciaux. L’amélioration régulière de l’emploi favorisera une nouvelle baisse du taux de chômage. Le volant de capacités inutilisées contribuera à modérer la progression des salaires et l’inflation.
La croissance économique devrait gagner en vigueur avec le redressement du commerce mondial et l’augmentation des salaires réels, qui va doper la croissance de la consommation. L’investissement devrait progresser, soutenu par le regain de confiance dans la reprise de la zone euro, la faiblesse des taux d’intérêt et des besoins d’investissements de remplacement longtemps différés. Le taux de chômage devrait diminuer légèrement. La hausse des prix à la consommation pourrait atteindre 2 ¼ pour cent à la fin de 2015 à mesure que la sous-utilisation des capacités se résorbera. L’excédent de la balance courante demeurera proche de ses plus hauts historiques.
L’activité économique devrait repartir à la hausse en 2014, une fois dissipés les effets des rigueurs climatiques de l’hiver dernier. Compte tenu de l’ampleur des réserves de trésorerie des entreprises et de l’amélioration des perspectives de la demande, l’investissement productif devrait s’accélérer sensiblement. Une hausse notable des prix des actifs a gonflé le patrimoine des ménages ce qui, allié à une amélioration constante du marché du travail, devrait favoriser la consommation privée et l’investissement résidentiel.
La progression du PIB a marqué le pas au début de 2014, l'investissement ralentissant en réaction à un durcissement des conditions de crédit. Les restrictions sur les prêts immobiliers et l’aménagement des terrains ont notamment continué à freiner l'investissement et les transactions dans ce secteur. Les mesures destinées à résorber les capacités industrielles excédentaires ont des conséquences analogues. Toutefois, l'investissement va rester soutenu par l'attention plus grande portée aux besoins d'urbanisation et par l'ouverture de secteurs auparavant interdits aux opérateurs privés. Au total, on prévoit une croissance restant légèrement supérieure à 7¼ pour cent pendant les deux prochaines années. L'excédent de la balance des paiements courants devrait diminuer pour représenter 1¼ à 1½ pour cent du PIB.
La croissance économique devrait se redresser en 2014-2015, après un ralentissement l’année dernière qui a entraîné une certaine sous-utilisation des ressources économiques, pas encore résorbée. L’impulsion émanant du secteur pétrolier sera plus faible que ces dernières années, mais les exportations non pétrolières se raffermiront avec l’amélioration de l’économie mondiale. La consommation des ménages reprendra également de la vigueur, grâce à la hausse du revenu disponible. Le volant de ressources économiques inutilisées diminuera progressivement.
Cette annexe contient des données sur des agrégats économiques clés, met en perspective les évolutions économiques récentes dans la zone de l’OCDE telles qu’elles sont décrites dans le corps de ce rapport. Les chiffres pour 2014 à 2015 sont des estimations et des prévisions de l’OCDE. Les données présentées dans certains tableaux ont été corrigées conformément aux concepts et définitions établis au plan international, afin de faciliter les comparaisons entre pays et d’assurer une cohérence avec les données rétrospectives figurant dans d’autres publications de l’OCDE. Les agrégats régionaux sont fondés sur les poids qui changent chaque année, avec les poids dépendant de l’agrégat considéré. Pour plus de détails voir aussi Perspectives économiques de l'OCDE : Sources et méthodes.
Même si la situation économique a connu des difficultés, provoquées par les soubresauts de la demande extérieure et les médiocres performances du secteur de la construction, un redressement marqué de la hausse du PIB est prévu en 2014 et 2015. Tandis que la demande extérieure se raffermit avec la reprise aux États-Unis, et que les effets de la relance budgétaire commencent à se faire sentir, les investisseurs devraient reprendre confiance. La politique monétaire est accommodante, et le taux de change est stable. Les anticipations d’inflation sont bien ancrées, même si l’inflation a enregistré une brève poussée au début de l’année à la suite du relèvement des taux d’imposition.
La production recommencera à augmenter en 2014, car le raffermissement de la demande extérieure dynamisera les exportations. Des faiblesses persistantes dans le secteur bancaire, ajoutées au désendettement des entreprises, pèseront sur l’investissement, tandis que la poursuite de l’assainissement budgétaire restreindra la demande. La reprise progressive de la demande intérieure et le redressement des exportations devraient accélérer l’activité en 2015. L’important sous-emploi des capacités maintiendra le chômage à un niveau élevé et l’inflation à un bas niveau.
La croissance économique devrait bénéficier de l’accélération des exportations mais aussi se diffuser plus largement à mesure que la demande intérieure se redressera, malgré l’assainissement budgétaire en cours et l’amélioration tout au plus modeste de l’investissement résidentiel. La création d’emplois semble devoir reprendre lentement, laissant entrevoir un modeste recul du chômage en 2015. L’inflation restera faible compte tenu des tensions limitées sur les prix à l’importation, de l’ample excédent de capacités et des décisions prises récemment pour freiner les salaires.
Le tassement de la croissance observé à la fin de 2013, causé en partie par l’appréciation du cours de change et le resserrement budgétaire, devrait être temporaire. L’économie va profiter de l’amélioration graduelle de l’environnement extérieur dont l’effet positif devrait être renforcé par l’expansion de la production gazière et le maintien de taux d’intérêt modérés. Avec une croissance se hissant à 3½ pour cent en 2015, le chômage devrait se maintenir à un faible niveau.
D’après les prévisions, une modeste reprise devrait se poursuivre, grâce à une robuste croissance des exportations et une accélération progressive de l’investissement privé. Ce dernier restera néanmoins entravé par un contexte incertain pour les entreprises, lié à des mesures controversées prises sur le plan intérieur, et par des conditions de crédit restrictives, qui n’ont été atténuées qu’en partie par le Plan de financement pour la croissance, mis en œuvre par la banque centrale, et par la faiblesse du taux directeur. Sous l’effet du sous-emploi cyclique des ressources et de la modération salariale, l’inflation sous-jacente restera globalement conforme à l’objectif de 3 %, avec une inflation globale temporairement plus basse. Le chômage devrait se stabiliser à l’horizon des projections, et l’excédent de la balance courante devrait s’accroître.
En 2013, la croissance économique s’est avérée beaucoup plus robuste que prévu, grâce à la vigueur des exportations et des recettes du tourisme. D’importants progrès sur le front de l’emploi et les décisions prises pour réduire la dette des ménages vont stimuler la consommation privée et continuer d’alimenter la reprise en 2014. Les capacités de production inutilisées devraient ainsi disparaître dans le courant de 2015.
L'économie s'est redressée à un rythme soutenu, grâce notamment à une politique monétaire très accommodante et à une embellie du marché du travail soutenant la consommation des ménages. Les dépenses des ménages devraient continuer d'alimenter l'activité économique, qui devrait bénéficier d'un coup de pouce supplémentaire grâce à la reprise de l'investissement. L'inflation globale est tombée en deçà de l'objectif d'inflation de 2 % et devrait lui être légèrement supérieure à la fin de 2015 à mesure que les ressources inutilisées se résorberont.
Une reprise tirée par les exportations s’est dessinée en 2013 et devrait voir son rythme s’accélérer en 2014 avec l’intensification des échanges à l’échelle mondiale, mettant fin à deux années de baisse de l’investissement privé. Le regain de confiance des consommateurs et la progression plus marquée des revenus réels devraient stimuler la croissance de la consommation privée. Mais ce n’est qu’en 2015 que le rythme de la croissance permettra de réduire le volant de ressources économiques inutilisées et d’abaisser le taux de chômage.
L'économie a perdu son élan antérieur, même si l'inflation reste toujours obstinément supérieure au point médian de 4.5 % de la fourchette cible de la banque centrale fixé pour la fin d'année. Le resserrement de la politique monétaire, le fléchissement de la demande externe et les incertitudes politiques dues à l’élection présidentielle vont probablement peser sur l'activité en 2014. Une légère augmentation de la croissance du PIB est attendue en 2015, sachant que la persistance de contraintes sur l'offre, notamment les tensions sur le marché du travail, et la nécessité de poursuivre une politique macroéconomique stricte freineront la demande interne.
La croissance économique continuera de se raffermir en 2014, sur fond de rétablissement progressif de la zone euro, alors que les investissements afflueront vers les fonds communs de placement et que l’assainissement budgétaire s’atténuera. En 2015, le nouveau régime de TVA mis en place dans l’UE pour le commerce électronique pèsera sur la compétitivité, tandis que le relèvement des taux de la TVA intérieure freinera la demande. Le mécanisme d’indexation rétrospective des salaires, pourrait transmettre les effets de l’augmentation de la TVA sur les salaires, portant ainsi préjudice à la compétitivité.