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L’enquête PISA définit l’équité dans l’éducation comme le fait d’offrir aux élèves autant de possibilités de tirer profit de l’éducation quel que soit leur sexe ou leur milieu socio-économique ou familial. Définie de la sorte, l’équité ne signifie pas que tous les élèves doivent obtenir les mêmes résultats. Ce qu’elle implique en revanche, c’est que le niveau socio-économique des élèves ou leur statut au regard de l’immigration n’a guère, voire pas du tout, d’impact sur leur performance et que des possibilités d’accéder à des ressources éducatives de qualité et des possibilités d’apprentissage sont offertes à tous les élèves, quel que soit leur milieu.
Ce chapitre analyse la relation entre la performance des élèves en mathématiques et leur niveau socio-économique. Il montre en quoi cette relation varie entre les pays et retrace l’évolution de l’équité dans l’éducation en rapport avec le niveau socio-économique entre 2003 et 2012 en mettant en évidence les pays et économies qui ont amélioré leur performance et le degré d’équité de leur système d’éducation.
Ce chapitre analyse les différents aspects des caractéristiques des élèves et des établissements ayant un impact sur les résultats de l’éducation, comme la structure familiale, la situation des parents au regard de l’emploi, la situation géographique de l’établissement, le statut au regard de l’immigration et la langue parlée en famille. Il aborde également les tendances qui caractérisent la performance en mathématiques des élèves issus de l’immigration jusqu’en 2012.
Ce rapport est le fruit d’une collaboration entre les pays et économies participant à l’enquête PISA, les experts et les institutions qui oeuvrent dans le cadre du Consortium PISA et le Secrétariat de l’OCDE. Il a été rédigé par Andreas Schleicher, Francesco Avvisati, Francesca Borgonovi, Miyako Ikeda, Hiromichi Katayama, Flore-Anne Messy, Chiara Monticone, Guillermo Montt, Sophie Vayssettes et Pablo Zoido de la Direction de l’éducation et des compétences et de la Direction des affaires financières et des entreprises de l’OCDE. Simone Bloem et Giannina Rech ont assuré l’assistance statistique, tandis que la supervision éditoriale a été assurée par Marilyn Achiron. Une assistance analytique et éditoriale supplémentaire a été apportée par Adele Atkinson, Jonas Bertling, Marika Boiron, Célia Braga-Schich, Tracey Burns, Michael Davidson, Cassandra Davis, Elizabeth Del Bourgo, John A. Dossey, Joachim Funke, Samuel Greiff, Tue Halgreen, Ben Jensen, Eckhard Klieme, André Laboul, Henry Levin, Juliette Mendelovits, Tadakazu Miki, Christian Monseur, Simon Normandeau, Mathilde Overduin, Elodie Pools, Dara Ramalingam, William H. Schmidt (dont les travaux ont été soutenus par le programme de bourses d’études Thomas J. Alexander), Kaye Stacey, Lazar Stankov, Ross Turner, Élisabeth Villoutreix et Allan Wigfield. Les données ont été recueillies à l’échelle du système par l’équipe NESLI (Réseau de l’INES chargé de collecter et de diffuser des informations descriptives sur les structures, les politiques et les pratiques en matière d’éducation à l’échelon des systèmes) de l’OCDE : Bonifacio Agapin, Estelle Herbaut et Jean Yip. Le volume II s’appuie également sur le travail analytique réalisé par Jaap Scheerens et Douglas Willms lors de l’enquête PISA 2000. Claire Chetcuti, Juliet Evans, Jennah Huxley et Diana Tramontano ont assuré la gestion administrative.
Doter les citoyens des compétences dont ils ont besoin pour exploiter tout leur potentiel, prendre part à une économie mondiale de plus en plus interconnectée et, en fin de compte, transformer un emploi meilleur en une vie meilleure est au coeur des préoccupations des responsables politiques dans le monde entier. Les résultats de la récente Évaluation de l’OCDE des compétences des adultes montrent que les plus compétents d’entre eux ont deux fois plus de chances de travailler et près de trois fois plus de chances de gagner plus que le salaire médian que les adultes peu compétents. En d’autres termes, le fait d’être peu compétent limite fortement l’accès à des emplois plus gratifiants et plus rémunérateurs. Les adultes très compétents sont également plus susceptibles de s’investir dans le bénévolat, de se considérer davantage comme des acteurs – et non des objets – des processus politiques, et de faire confiance à autrui. Dans l’action publique, l’équité, l’intégrité et l’ouverture dépendent donc des compétences des citoyens.
« Qu’importe-t-il de savoir et de savoir faire en tant que citoyen ? » C’est la question qui sous-tend l’évaluation des élèves âgés de 15 ans qui a lieu tous les trois ans dans le monde, que l’on connaît sous le nom de Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). L’enquête PISA évalue dans quelle mesure les élèves qui approchent du terme de leur scolarité obligatoire ont acquis certaines des connaissances et compétences essentielles pour pouvoir participer pleinement à la vie de nos sociétés modernes, en particulier en compréhension de l’écrit, en mathématiques, en sciences et en résolution de problèmes. L’enquête PISA ne cherche pas simplement à évaluer la faculté des élèves à reproduire ce qu’ils ont appris, mais vise aussi à déterminer dans quelle mesure ils sont capables de se livrer à des extrapolations à partir de ce qu’ils ont appris et d’utiliser leurs connaissances dans des situations qui ne leur sont pas familières, qu’elles soient ou non en rapport avec l’école. Cette approche reflète le fait que les économies modernes apprécient les individus moins pour leurs connaissances que pour leur capacité à utiliser ces connaissances.
Ce chapitre analyse le concept de l’équité en fonction de la fréquence à laquelle les élèves sont exposés à certains problèmes mathématiques en classe, de la qualité des enseignants et de leur nombre, du climat de discipline dans les établissements et du taux de préscolarisation. Il étudie la relation étroite entre ces ressources, le niveau socio-économique et la performance en mathématiques.