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Cet ouvrage passe en revue l’engagement des élèves par rapport à l’école, leur motivation à réussir et leur perception par rapport à l’apprentissage des mathématiques.

L’évaluation PISA montre que le dynamisme, la motivation et la confiance en soi sont essentiels pour que les élèves tirent pleinement parti de leur potentiel, mais que de trop nombreux élèves n’ont pas ces dispositions à l’égard de l’apprentissage qui leur permettraient de s’épanouir. Ce chapitre analyse en quoi les politiques éducatives menées au niveau national et au niveau de chaque établissement sont associées à l’engagement des élèves à l’égard de l’école, à leur dynamisme et à leur image de soi.

Doter les citoyens des compétences dont ils ont besoin pour exploiter tout leur potentiel, prendre part à une économie mondiale de plus en plus interconnectée et, en fin de compte, transformer un emploi meilleur en une vie meilleure est au coeur des préoccupations des responsables politiques dans le monde entier. Les résultats de la récente Évaluation de l’OCDE des compétences des adultes montrent que les plus compétents d’entre eux ont deux fois plus de chances de travailler et près de trois fois plus de chances de gagner plus que le salaire médian que les adultes peu compétents. En d’autres termes, le fait d’être peu compétent limite fortement l’accès à des emplois plus gratifiants et plus rémunérateurs. Les adultes très compétents sont également plus susceptibles de s’investir dans le bénévolat, de se considérer davantage comme des acteurs – et non des objets – des processus politiques, et de faire confiance à autrui. Dans l’action publique, l’équité, l’intégrité et l’ouverture dépendent donc des compétences des citoyens.

Ce chapitre examine plusieurs indicateurs de l’engagement des élèves : le fait, pour les élèves, d’arriver en retard à l’école, de sécher des cours ou des journées de classe, de se sentir chez soi à l’école et d’avoir des attitudes positives à l’égard de l’école. Ce chapitre analyse la relation entre ces dispositions et la performance en mathématiques, et montre si ces dispositions sont en lien avec le sexe et le niveau socio-économique, et comment elles ont évolué depuis 2003.

Le programme PISA est le fruit d’un effort concerté. Il met en synergie l’expertise scientifique des pays participants et les gouvernements de ces pays le dirigent conjointement en fonction de préoccupations communes en matière d’action publique

Ce chapitre analyse plusieurs manifestations concrètes de l’opinion que se font les élèves de leurs compétences en mathématiques : l’efficacité perçue (la mesure dans laquelle ils s’estiment capables de mener à bien des tâches mathématiques) ; la perception de soi (l’estimation de leurs propres compétences en mathématiques) ; l’anxiété (le sentiment d’impuissance et le stress qu’ils peuvent ressentir en mathématiques) ; la participation à des activités en rapport avec les mathématiques à l’école et en dehors ; et l’intention d’opter ou non pour une formation ou une carrière en rapport avec les mathématiques à l’avenir. Ces aspects sont étudiés en fonction de la performance en mathématiques, du sexe et du niveau socio-économique. L’évolution de l’image que les élèves ont d’eux-mêmes en mathématiques est également retracée depuis 2003.

Ce chapitre montre en quoi l’engagement des élèves à l’égard de l’école et au sein des établissements, leur motivation et leur image de soi sont influencés par les politiques et les pratiques scolaires. L’exposition des élèves à des problèmes de mathématiques à l’école, les pratiques pédagogiques, les relations entre élèves et enseignants, et le climat de discipline en classe, sont analysés en fonction des dispositions des élèves à l’égard de l’apprentissage. Par ailleurs, ce chapitre analyse l’effet qu’a sur ces dispositions le fait que les élèves comparent leur performance à celle d’autres élèves scolarisés dans le même établissement. Il examine également l’évolution de la relation entre d’une part, l’engagement des élèves, leur motivation et leur image de soi, et d’autre part, l’établissement qu’ils fréquentent.

Ce chapitre explore comment l’environnement familial peut influer sur l’engagement des élèves à l’égard de l’école et au sein des établissements, leur dynamisme et leur motivation, ainsi que sur l’image qu’ils ont d’eux-mêmes en tant qu’apprenants en mathématiques. Il examine l’influence exercée par les parents dans l’éducation de leur enfant. En effet, les parents participent au processus éducatif, tant à la maison qu’à l’école, ce sont aussi des exemples et enfin, leurs attentes en termes scolaires constituent une base de motivation et poussent les élèves à préparer leur avenir. Il analyse également la relation existant entre l’environnement familial et la performance en mathématiques.

« Qu’importe-t-il de savoir et de savoir faire en tant que citoyen? » C’est la question qui sous-tend l’évaluation des élèves âgés de 15 ans qui a lieu tous les trois ans dans le monde, que l’on connaît sous le nom de Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). L’enquête PISA évalue dans quelle mesure les élèves qui approchent du terme de leur scolarité obligatoire ont acquis certaines des connaissances et compétences essentielles pour pouvoir participer pleinement à la vie de nos sociétés modernes, en particulier en compréhension de l’écrit, en mathématiques, en sciences et en résolution de problèmes. L’enquête PISA ne cherche pas simplement à évaluer la faculté des élèves à reproduire ce qu’ils ont appris, mais vise aussi à déterminer dans quelle mesure ils sont capables de se livrer à des extrapolations à partir de ce qu’ils ont appris et d’utiliser leurs connaissances dans des situations qui ne leur sont pas familières, qu’elles soient ou non en rapport avec l’école. Cette approche reflète le fait que les économies modernes apprécient les individus moins pour leurs connaissances que pour leur capacité à utiliser ces connaissances.

Les données auxquelles ce volume fait référence sont présentées dans l’ensemble à l’annexe B et dans le détail, y compris des tableaux supplémentaires, sur le site de l’enquête PISA (www.pisa.oecd.org).

Ce chapitre présente les concepts de l’engagement des élèves, de leur motivation et de leur image de soi, sans lesquels les élèves ne sont pas en mesure de tirer le meilleur parti des possibilités d’apprentissage dans le cadre scolaire et ne seront pas capables de transformer leur potentiel en compétences de haut niveau. Ce chapitre analyse la dynamique économique et sociale qui explique la nécessité de préparer les élèves à s’investir dans l’apprentissage tout au long de la vie, et détaille la structure de ce volume.

Ce chapitre analyse plusieurs indicateurs en rapport avec le dynamisme et la motivation des élèves : la persévérance, l’ouverture à la résolution de problèmes, le contrôle perçu de la réussite en mathématiques et à l’école, la responsabilité personnelle perçue dans l’échec en mathématiques, et la motivation intrinsèque et instrumentale par rapport à l’apprentissage des mathématiques. Ce chapitre étudie la relation entre ces dispositions et la performance en mathématiques, montre si ces dispositions sont en lien avec le sexe et le niveau socio-économique, et comment elles ont évolué depuis 2003.

Ce chapitre examine le lien entre les dispositions des élèves à l’égard de l’apprentissage en mathématiques et la variation de leur performance en mathématiques en fonction de leur sexe et de leur niveau socioéconomique. Il analyse plus particulièrement ces différences parmi les élèves qui présentent le même niveau de compétence et parmi les élèves les plus performants.

L’engagement des élèves à l’égard de leur établissement, la certitude qu’ils sont capables d’atteindre des niveaux élevés, et leurs facultés et leur volonté de faire ce qu’il faut pour réaliser leurs objectifs, sont non seulement des facteurs qui façonnent leur capacité à maîtriser des matières scolaires, mais également des attributs précieux, qui les aideront à s’épanouir pleinement dans la vie, à relever des défis et à tirer le meilleur parti des possibilités qui s’offriront à eux. En d’autres termes, les élèves – et les adultes – doivent posséder bien plus que des compétences cognitives.