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Les économies en développement continuent à croître plus rapidement que les pays plus avancés. En 2010, la part des pays non membres de l’OCDE dans le PIB mondial a dépassé celle des pays de l’OCDE. Depuis sa première édition en 2010, la publication annuelle des Perspectives du développement mondial étudie les tendances du processus de « basculement de la richesse », révélatrices du poids économique croissant des pays en développement dans l’économie mondiale. La montée en puissance de la Chine a donné une impulsion à ce « basculement de la richesse », ce qui a aussi eu des retombées positives sur les économies en développement qui approvisionnent la Chine en produits issus de ressources naturelles et en biens intermédiaires. Toutefois, en dépit de l’accélération de leur taux de croissance depuis 2000, le revenu par habitant des pays en développement – y compris de nombreux pays à revenu intermédiaire – n’atteindra pas d’ici 2050 le niveau de celui des pays développés. Stimuler la croissance de la productivité dans les pays à revenu intermédiaire pourrait avoir pour effet d’infléchir cette tendance, et c’est là la thématique centrale de ce rapport. En même temps, une telle croissance doit être inclusive pour qu’une réelle convergence des niveaux de vie puisse s’opérer.

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Ce chapitre commence par faire le point sur les tendances récentes du processus de « basculement de la richesse », en examinant la croissance, les échanges et l’investissement mondiaux. La seconde section étudie les perspectives de convergence des pays à revenu intermédiaire et met en lumière le rôle important de la croissance de la productivité dans l’amélioration de ces perspectives. Elle traite aussi des tendances en matière de productivité totale des facteurs (PTF) et de productivité du travail dans les secteurs manufacturier et des services dans une sélection d’économies à revenu intermédiaire, en présentant une synthèse des analyses plus détaillées exposées aux chapitres suivants. La section suivante examine les moteurs traditionnels de la croissance qui pourraient commencer à s’essouffler dans les pays à revenu intermédiaire. La section finale du chapitre donne la feuille de route pour le reste du rapport et récapitule les principaux points à prendre en considération pour doper la productivité et soutenir le développement.

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Favoriser le développement de secteurs de services compétitifs peut constituer un puissant moyen d’améliorer la compétitivité de l’ensemble de l’économie et de soutenir le processus de convergence dans les pays à revenu intermédiaire. Les services peuvent être une source d’emplois et – parce qu’ils consomment relativement peu de ressources – favoriser un développement durable et profitant à tous. Les progrès rapides des TIC ont permis de réaliser des économies d’échelle dans la production de la plupart des services et ont eu un effet d’entraînement bénéfique. La première section s’emploie en particulier à montrer que les services peuvent contribuer au mouvement de convergence en ce qu’ils augmentent la consommation, sont complémentaires des activités manufacturières et sont de plus en plus échangeables. Une compétitivité durable dans les services ne pourra passer que par des gains de productivité et d’efficience. Dans la deuxième section de ce chapitre, nous verrons que si les économies émergentes affichent encore des niveaux de productivité très inférieurs à ceux des économies avancées pour certains services, elles sont en train de rattraper leur retard. La troisième section met en évidence des stratégies possibles pour développer des secteurs de services compétitifs.

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Ce chapitre, qui commence par une analyse du rôle important du secteur manufacturier, estime les taux de croissance de la productivité dans plusieurs industries manufacturières clés de quelques pays à revenu intermédiaire. La seconde section examine comment instaurer un environnement plus concurrentiel pour les entreprises, susceptible de doper la productivité manufacturière dans les pays à revenu intermédiaire. La section suivante étudie les mesures ciblées visant à renforcer la compétitivité au niveau des entreprises. La dernière section du chapitre traite de l’efficacité énergétique et de l’efficacité carbone en tant que dimensions supplémentaires de la compétitivité qui ne sont pas toujours internalisées par les entreprises. Le chapitre utilise de multiples indicateurs de la compétitivité pour mieux décrire la performance des entreprises.

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Ce chapitre examine comment favoriser la compétitivité et accroître la productivité pour éviter le piège du revenu intermédiaire. Il commence par mettre en lumière le contraste qui existe entre l’amélioration du revenu par habitant dans les économies en développement et la croissance plus inégale de leur productivité du travail. La première section analyse les tendances en matière de diversification et de spécialisation en tant que facteurs explicatifs de la faiblesse de la croissance de la productivité et explique l’importance de se diversifier dans des secteurs à plus forte valeur ajoutée. Les quatre dernières sections du chapitre présentent quelques-uns des principaux facteurs sous-jacents susceptibles de favoriser une compétitivité durable et d’accroître la productivité. Ces facteurs sont les institutions des marchés des produits, du travail et des capitaux ainsi que la gouvernance publique; les synergies entre la politique de l’éducation et la politique relative aux technologies, en portant une attention particulière au niveau de formation et aux voies par lesquelles les pays à revenu intermédiaire exploitent les connaissances mondiales et génèrent des savoirs locaux; les mesures visant à assurer l’égalité des chances, en analysant plus particulièrement les tendances récentes en matière de distribution des revenus; et, enfin, le rôle crucial qu’une administration efficace joue dans la mise en œuvre des réformes.

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Ce chapitre examine, dans un premier temps, les disparités de développement économique observées entre les régions de certains BRIICS et d’autres pays émergents, avant de considérer les facteurs qui déterminent les avantages concurrentiels des régions ainsi que les actions et stratégies envisageables pour les activer. Le développement économique s’accompagne, en général, d’inégalités de croissance entre les régions du fait que les premiers moteurs de croissance peuvent être concentrés géographiquement et les connexions à l’intérieur des pays être insuffisamment développées. Si l’on n’assiste pas à une large convergence des revenus régionaux dans nombre de pays émergents, les niveaux de productivité semblent être en train de se rapprocher. Il est largement admis que les disparités régionales enferment les pays en développement dans une stagnation relative des revenus. L’adoption de mesures s’impose, non seulement au niveau des pays mais aussi des régions, afin d’atteindre les objectifs nationaux d’une croissance économique plus forte, plus équitable et plus respectueuse de l’environnement.

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La performance des BRIICS (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Fédération de Russie, Inde et Indonésie) sera déterminante dans la poursuite du processus qui voit se déplacer le centre de gravité de l’activité économique des pays membres de l’OCDE vers les pays non membres. Compte tenu de la diversité de l’expérience des BRIICS, certains des défis et des opportunités auxquels ils doivent faire face peuvent présenter de l’intérêt pour d’autres pays en développement au moment où ces derniers mettent en place leurs propres stratégies de développement. Le présent chapitre examine tout d’abord les sources de la croissance économique des BRIICS et l’évolution de leur intégration dans l’économie internationale, en mettant l’accent sur l’importance de l’investissement dans le savoir étranger et de l’importation de ce savoir en vue d’instaurer une croissance durable et de plus en plus mue par la productivité. Il s’appuie ensuite sur ces éléments pour traiter individuellement les BRIICS. Ces profils par pays reprennent l’historique du développement économique, les défis à relever, et les perspectives de dépasser le stade du revenu intermédiaire. Il en ressort que les politiques économiques à elles seules ne suffisent pas à améliorer l’équité et la durabilité environnementale, et que des réformes sont également nécessaires.

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De nombreux pays à revenu intermédiaire ne sont pas en situation de converger vers le revenu par habitant des pays de l’OCDE : la forte croissance enregistrée au cours d’une bonne partie de la décennie écoulée a sensiblement accru la part des pays en développement dans l’économie mondiale. Toutefois, ce processus de « basculement de la richesse » permettra-t-il à ces pays de parvenir à terme à converger vers le niveau de revenu moyen par habitant des pays de l’OCDE ? Après une longue période de progression spectaculaire, les taux de croissance ont commencé à ralentir dans quelques pays à revenu intermédiaire. Aux taux de croissance moyens de la période 2000-2012, plusieurs pays à revenu intermédiaire n’arriveront pas à converger d’ici 2050 vers le niveau de revenu moyen de la zone OCDE. Le tassement observé en Chine, dont la croissance rapide avait jusqu’ici bénéficié à ses voisins et fournisseurs, en particulier aux exportateurs de ressources naturelles, pose la question avec d’autant plus d’acuité.

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La convergence des niveaux de vie des économies de marché émergentes et des pays en développement vers le niveau des économies avancées se poursuivra-t-elle dans les années qui viennent, telle est la question que pose ce quatrième rapport de notre série sur le « basculement de la richesse ». Si la convergence implique bien davantage que la seule croissance économique, le dynamisme des économies de marché émergentes est néanmoins un moteur puissant du comblement progressif de l’écart de niveau de vie. En 2010, la part des pays non membres de l’OCDE dans le PIB mondial, à PPA, a dépassé celle des pays de l’OCDE. Cette évolution du poids économique relatif est surtout le fait de la Chine et de l’Inde qui, ensemble, représentent déjà près d’un quart du PIB mondial à PPA. Toutefois, l’écart de taux de croissance économique entre pays membres et non membres de l’OCDE s’est récemment rétréci du fait du ralentissement sensible de la croissance des économies de marché émergentes. Cette tendance pourrait être infléchie en stimulant la croissance de la productivité dans les pays à revenu intermédiaire, et c’est là la thématique centrale du rapport. En même temps, une telle croissance doit être inclusive pour qu’une réelle convergence des niveaux de vie puisse s’opérer.

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Les économies en développement continuent à croître plus rapidement que les pays plus avancés. En 2010, la part des pays non membres de l’OCDE dans le PIB mondial a dépassé celle des pays de l’OCDE. Depuis son lancement en 2010, la série Perspectives du développement mondial étudie les tendances du processus de « basculement de la richesse », révélateur du poids économique croissant des pays en développement dans l’économie mondiale. La montée en puissance de la République populaire de Chine a donné une impulsion toute particulière à ce « basculement de la richesse », ce qui a aussi eu des retombées positives sur d’autres économies en développement capables de répondre à la demande grandissante de la Chine en produits issus de ressources naturelles et en biens intermédiaires. Toutefois, en partant de l’hypothèse que la croissance tendancielle reste inchangée dans les prochaines décennies, la récente accélération du processus de convergence des pays en développement vers le niveau de revenu des pays développés ne suffira pas à de nombreux pays (dont beaucoup à revenu intermédiaire) pour atteindre le revenu moyen de l’OCDE d’ici 2050.

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