1887
/search?value1=9789282107690&option1=allFields

1 - 8 of 8 result(s)

( ‘9789282107690’)
  • 24 Dec 2014
  • International Transport Forum
  • Pages: 196

L’expérience de l’usager, en termes de fiabilité, de confort et surtout de commodité d’usage est un aspect essentiel pour déterminer la demande de services de transports publics, tout au moins là où un choix d’alternatives existe. Le succès pour le moins des politiques pour attirer les usagers urbains de la voiture particulière vers les transports publics repose dans une large mesure sur la commodité d’usage de ces derniers. Les méthodes actuelles d’évaluation dans le domaine des transports tendent cependant à se focaliser sur la vitesse et le prix des services, sous-évaluant ou négligeant la commodité d’usage. Ceci fausse les décisions en matière d’investissements et de planification.

Ce rapport vise à faciliter une prise en compte plus systématique de la commodité d’usage dans la planification et la pratique des politiques de transport. Il analyse les définitions opérationnelles de la commodité d’usage et rassemble des informations sur la disposition à payer à cet égard et sur l’utilisation d’indicateurs pour apprécier et améliorer la commodité d’usage des transports publics.

 

English

Il va de soi que l’amélioration de la commodité des transports publics favorise l’utilisation de ce mode par rapport aux autres formes de mobilité et peut faire croître la demande globale de transport. La commodité est l’un des principaux atouts de la voiture particulière pour le transport de personnes. Il s’agit bien entendu d’un critère important pour les usagers des transports publics également, mais qui n’est pas toujours clairement défini, ni souvent mesuré, au moment de la conception des systèmes de transport ou de l’évaluation de leur fonctionnement.

English

La promotion des transports publics, lesquels comprennent les services de chemins de fer, de métro, d’autobus express et de bus, est l’une des politiques de transports urbains les plus plébiscitées par les autorités des transports dans de nombreux pays. Ce succès peut s’expliquer par la nécessité, dans la société, d’oeuvrer en faveur d’un système de transports durables en incitant la population à recourir aux modes respectueux de l’environnement. Comme les transports publics relèvent directement des autorités publiques ou reçoivent un soutien financier de l’État et/ou d’entités du secteur public dans la plupart des cas, les investissements qui y sont consacrés font généralement l’objet d’évaluations sous la forme d’analyses coûts-avantages. Mais les déplacements se composent de nombreux éléments qu’il est nécessaire d’évaluer séparément et en détail – les voyageurs doivent notamment accéder à l’arrêt de transport en commun, attendre que le service soit assuré, voyager dans la rame, passer d’une ligne à une autre, et enfin sortir de la gare à l’arrivée à destination. Il est donc indispensable de mettre au point une méthodologie claire permettant d’évaluer en termes monétaires les avantages attendus d’une modification des services de transports publics en distinguant chacun des éléments qui les constituent. Le présent document est consacré au manuel utilisé par l’administration du Japon et aux pratiques d’évaluation des services ferroviaires urbains récemment mises en oeuvre dans ce pays.

English

La fréquentation des transports publics n’a cessé de baisser dans les grandes villes coréennes avec la hausse du taux de motorisation. Les transports publics ont perdu leur avantage concurrentiel par rapport aux voitures particulières, les individus ayant tendance à privilégier des modes de transport plus commodes quand leurs revenus augmentent. Un moyen prometteur d’inverser cette tendance est de proposer des modes de transport plus commodes en termes de temps de trajet et de qualité. En Corée, on s’est efforcé d’accroître l’attractivité des transports publics, notamment en réduisant les temps de trajet et en augmentant le nombre de places assises. Le présent document évalue ex post les impacts de ces mesures et compare les résultats avec ceux obtenus lors d’une analyse quantitative ex ante de l’efficacité de ces mesures. La principale conséquence de l’analyse empirique pour l’action publique est que l’amélioration du niveau de commodité des transports publics peut constituer un moyen efficace d’accroître leur fréquentation. La réduction des temps de trajet des transports publics, obtenue en augmentant la vitesse ou en diminuant les intervalles, et l’amélioration des niveaux de qualité font partie des mesures pour y parvenir. Suite à la réforme du système de transports publics de Séoul, qui a contribué à réduire les temps de trajet grâce à l’introduction de couloirs médians réservés aux bus et à l’instauration d’une tarification intégrée, on a effectivement constaté une progression de la fréquentation des transports publics.

English

Le terme « commodité » est souvent employé dans le domaine des transports, en partant du principe qu’un service « commode » sera plus attrayant. D’où l’intérêt que revêt, pour ceux qui établissent les cahiers des charges et assurent la prestation de services de transports publics, l’optimisation du niveau de commodité offert aux voyageurs. Or ce qui confère à un service sa commodité n’est généralement ni bien défini, ni bien compris. La demande des voyageurs privilégiant tel ou tel mode ne saurait s’expliquer uniquement par certaines caractéristiques de base comme la taille du réseau, la fréquence du service, la durée du trajet ou le prix : d’autres facteurs, dont la commodité dépend, exercent une influence déterminante sur la demande et le choix modal, mais il est souvent plus complexe et difficile de les définir, de les mesurer et d’y attacher une valeur. Dans ce rapport, nous commençons par une réflexion sur le sens du terme commodité dans les transports, et en particulier dans les transports publics urbains, ainsi que sur les caractéristiques qu’il englobe. Nous soutenons qu’il est indispensable de bien mesurer au préalable la commodité et la qualité des services de transports publics pour pouvoir les évaluer et permettre aux pouvoirs publics de prendre de meilleures décisions et initiatives de gestion afin de maximiser la commodité et, en conséquence, la demande. Notre analyse est axée sur l’exploitant de transports publics urbains et ses critères de mesure de la commodité, en procédant à un tour d’horizon de l’expérience pratique acquise dans le monde, pendant plus de 20 ans, en matière d’évaluation comparative internationale de plus de 50 exploitants de métros, d’autobus et de chemins de fer dans de grandes agglomérations. Plus précisément, nous examinons les normes et pratiques actuellement appliquées par le secteur ferré urbain pour mesurer la commodité, et présentons des exemples qui permettent de constater les différences de résultats en la matière dans l’exploitation de divers métros à travers le monde. Il est démontré que les pratiques actuelles, dans de nombreuses villes, accordent encore trop d’importance aux aspects opérationnels, bien qu’il existe la possibilité, en mettant à profit les données considérablement plus abondantes dont on dispose grâce aux nouvelles technologies, de prendre des mesures privilégiant beaucoup plus l’attention portée aux clients. Pour analyser l’expérience du secteur ferroviaire britannique en matière d’évaluation des caractéristiques nécessaires à la commodité, un cadre commun de prévision de la demande a été mis au point afin de mesurer efficacement l’« attractivité » des services aux yeux du client en combinant les mesures de la qualité et de la commodité avec d’autres caractéristiques des services assurés. Le rapport conclut par un examen des conséquences et des opportunités que pourraient mettre à profit les exploitants, les autorités et les régulateurs des transports publics dans le monde entier en améliorant la mesure, l’évaluation et la gestion de la commodité des transports publics afin de mieux répondre aux besoins de mobilité

English

Depuis le milieu des années 90, la fréquentation des transports publics en Île-de-France (région parisienne) a considérablement augmenté – de 20 % au cours des dix dernières années seulement. Cette progression, qui figurait parmi les objectifs du plan de mobilité urbaine durable adopté en 2000, n’avait toutefois pas été totalement anticipée. Le renouvellement des infrastructures ferroviaires et du matériel roulant est nécessaire pour faire face à cette situation mais à lui seul, il ne suffira pas. Des investissements majeurs sont prévus afin d’accroître la capacité, en construisant de nouvelles lignes ou en augmentant la capacité des lignes existantes. Le Grand Paris Express est le plus connu de ces projets. Pour l’évaluation socio-économique, il est nécessaire de quantifier l’ensemble des impacts de ces investissements. Cependant, on connaît mal la valeur que les voyageurs accordent à la réduction des niveaux de congestion. Le Syndicat des Transports en Île-de-France a donc confié en 2011 à Significance la mission de réaliser une nouvelle étude sur la perception du confort dans les véhicules de transports publics en général, et plus particulièrement sur la question de l’affluence. L’étude devait couvrir l’ensemble des modes de transports publics franciliens.

English

Access Key

This is a required field
Please enter a valid email address
Approval was a Success
Invalid data
An Error Occurred
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error